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Fabrizio Mancuso


 

 

 

           

saxophone ténor

 

        Je suis né le 13 septembre 1971 à Milazzo en Sicile. Malgré un  grand-père joueur de mandoline, et  mon grand frère, guitariste de rock et de jazz,  je ne manifestais qu’un goût modéré pour la musique. Ce ne fût qu’en accompagnant mon meilleur ami, qui ne voulait pas aller tout seul à l’école de musique,  que je me pris au jeu.

    Mon premier cours de saxophone fût pour le moins folklorique : mon professeur, un trompettiste à la retraite m’apprit en une fois toutes les notes de l’instrument ! Mais je ne me décourageais pas. L’école de mon village Santa Lucia Del Mela était organisée autour de l’harmonie municipale, et dans la plus pure tradition italienne, nous jouions et défilions sur les grands airs de Tosca, Nabucco, et de La Pie Voleuse. Je connaissais de ce fait aussi bien l’histoire des grands compositeurs italiens que celle de la Scuderia Ferrari.

    En 1984, la première classe de saxophone fut ouverte au Conservatoire Corelli de Messina. Cette fois-ci , je m’y précipitais et étudiais pendant quatre ans avec trois professeurs successifs (E. Filippetti, L. Ciavattella, G. Di Bacco).  Je rencontrais en 1987 pour la première fois Serge Bichon et Claude Delangle venus en missionnaires prêcher la bonne parole de l’école française mais cela ne me détourna pas encore de mes études d’art et d’orfèvrerie. Ce n’est que lors du deuxième stage que Serge Bichon,  convaincu de mon talent, m’emmena dans ses bagages pour travailler avec lui au Conservatoire de Lyon.  

    Je quittais pour la première fois ma Sicile, mes parents  et débarquais seul, dans le brouillard  lyonnais,  avec pour tout bagage mon saxophone et un petit dictionnaire de français...  La première année, grâce au dévouement de Serge Bichon et à mes dix heures de saxophone quotidiennes, je progressais rapidement et enregistrais mes premiers disques avec l’Ensemble de Saxophones de Lyon. Peu s’en souviennent aujourd’hui, mais je fondais avec Sylvain, le quatuor Boscope, un très lointain ancêtre d’Habanera.

    Après ma médaille d’or et le diplôme de préparation professionnelle obtenus à l’unanimité à Lyon, je continuais mon voyage et retrouvais Claude Delangle, cinq ans après, en devenant le premier saxophoniste italien à intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique  et de Danse de Paris.  Sur cette lancée, je remportais en 1994 le Deuxième Prix au premier Concours International Adolphe Sax de Dinant en Belgique.  

    J’obtenais deux ans plus tard, le premier prix à l’unanimité de saxophone du CNSM de Paris. Je retournais en Italie pour créer l’opéra Outis  de Luciano Berio dans la légendaire Scala de Milan. Il est facile d’imaginer la joie et l’honneur ressentis à cette occasion.

    Mon palais devenant de plus en plus sensible aux Saint-Marcelin, Bleu d’Auvergne ou Beaufort, et mon français s’améliorant sensiblement, je décidais de rester dans mon pays d’adoption et réussissait le Diplôme d’Etat de professeur de saxophone. L’aventure Habanera pouvait débuter. Je tente depuis de relever le défi de devenir dans la lignée de Pavarotti et  Caruso,  un grand ténor italien.

    Tout en continuant d’enseigner à l’Académie Européenne d’été de Gap , je suis assistant à l’École Nationale de Musique d’Annecy, professeur à l’École Municipale de Musique de Seynod et de Genas. Depuis l’harmonie de Santa lucia Del Mela jusqu’au C.N.S.M.D de Paris, de nombreux rêves se sont incroyablement réalisés. Mais il en reste encore beaucoup, notamment celui de piloter une Ducati ou une Ferrari.

 

 

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Dernière modification : 21 février 2009